Lumière sur le projet G-Cloud au Burkina Faso : Qu’en est-il de ses promesses ?

Le G-Cloud était censé révolutionner la connectivité dans le pays, bénéficiant à l'administration publique, au secteur privé et aux citoyens. Les avantages annoncés comprenaient une amélioration de l'efficacité, de la transparence, une réduction de la corruption grâce aux services en ligne, ainsi qu'une amélioration du climat des affaires. De plus, le projet devait créer des emplois, avec la promesse de 1000 emplois pendant sa phase d'implémentation et 300 à 500 emplois permanents à terme


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Réclamons la lumière sur les promesses du Burkina Faso concernant le projet G-Cloud

Depuis quelques années, le Burkina Faso s’est engagé dans des projets coûteux, mais malheureusement, nous manquons de visibilité quant à leur réalisation. L’un de ces projets ambitieux est le G-Cloud (Government Cloud), piloté par le ministère du développement de l’économie numérique et des postes, via l’Agence nationale de promotion des TIC (ANPTIC). Il avait pour objectif d’augmenter la connectivité au profit de l’administration publique, du secteur privé et des citoyens.

Le G-Cloud a été présenté comme une solution révolutionnaire qui apporterait de nombreux avantages. Selon l’ambassadeur danois, Bo Jensen, ce projet serait un puissant levier de développement, capable de révolutionner le e-commerce, la télémédecine, la formation en ligne pour les étudiants et les fonctionnaires. Il promettait également d’améliorer l’efficacité, la transparence et de réduire la corruption grâce à la fourniture de services en ligne. De plus, il était censé renforcer la redevabilité du gouvernement envers la société civile et le public en général.

Sur le plan économique, le G-Cloud était également censé créer des emplois. Le Premier ministre annonçait la création de 1000 emplois pendant la phase d’implémentation du projet, qui devait durer 27 mois, ainsi que 300 à 500 emplois permanents à terme.

Cependant, malgré ces annonces prometteuses, les informations sur l’avancement du projet et les résultats concrets se font rares. Les articles mentionnent des visites du ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatoumata Sanon, dans différentes régions pour observer les installations du projet G-Cloud. Les responsables des institutions visitées ont exprimé leur satisfaction quant à l’amélioration de la connectivité et au traitement rapide des actes grâce au G-Cloud. Cependant, ces déclarations restent superficielles et ne donnent pas suffisamment de détails sur les réalisations concrètes et les résultats obtenus.

Il est important que le gouvernement burkinabè fasse preuve de transparence et communique de manière plus approfondie sur l’état d’avancement du projet G-Cloud. Les citoyens ont le droit de savoir si les promesses qui leur ont été faites sont tenues. La population doit pouvoir évaluer si les investissements consentis valent la peine et si les bénéfices escomptés sont réellement réalisés.

Nous demandons donc aux autorités compétentes de fournir des informations précises sur les avancées du projet G-Cloud. Les détails concernant les réalisations concrètes, les bénéfices observés et les mesures prises pour garantir la transparence et la redevabilité doivent être rendus publics. Il est essentiel que le gouvernement assume sa responsabilité envers la société civile et le public en général.

Les Burkinabè ont investi des ressources considérables dans ce projet, et ils méritent d’être informés de manière claire et détaillée sur l’utilisation de ces fond

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Tinga P.