Simon Compaoré, né le 19 septembre 1952 à Ouagadougou (Haute-Volta, actuel Burkina Faso), est un homme d’État et homme politique burkinabè. Il est surtout connu pour son rôle de maire de Ouagadougou, qu’il a occupé pendant une période de 17 ans, de 1995 à 2012.
Né dans une famille religieuse, Simon Compaoré a poursuivi ses études en Haute-Volta, puis en France, où il a obtenu une solide formation en gestion des entreprises. Pendant ses années d’études, il a été actif au sein de l’Association des étudiants voltaïques en France, où il a développé ses compétences en leadership et en mobilisation.
De retour dans son pays natal, Simon Compaoré a occupé divers postes dans le secteur public, notamment à l’Autorité des Aménagements des Vallées des Volta. Il a ensuite rejoint l’Union des luttes communistes – reconstruite, où il a retrouvé son camarade de lutte, Roch Marc Christian Kaboré. Son engagement politique s’est renforcé lorsqu’il est devenu haut-commissaire de la province d’Oubritenga, puis directeur de cabinet du ministre délégué à la présidence du Burkina Faso.
En 1987, Simon Compaoré a commencé sa carrière politique en tant que membre de la coordination du Front populaire, occupant le poste de secrétaire adjoint au Commerce et aux Finances du Comité exécutif. Son parcours politique l’a finalement conduit à être élu maire de Ouagadougou en mars 1995. Il a été réélu à deux reprises, en 2000 et 2006, grâce à son leadership et à son engagement envers le développement de la capitale burkinabè.
Pendant son mandat de maire, Simon Compaoré s’est également investi au niveau national et a été élu député en 1997, puis réélu en 2002. Il a occupé le poste de secrétaire général adjoint du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti au pouvoir, à partir d’août 2003, et est même devenu secrétaire général du parti. Cependant, il a décidé de ne pas se présenter aux élections législatives de 2012.
En janvier 2014, Simon Compaoré, aux côtés de Roch Marc Christian Kaboré et Salif Diallo, a quitté le CDP en désaccord avec les tentatives de modifier la constitution pour permettre à Blaise Compaoré de briguer un troisième mandat présidentiel. Ils ont également exprimé leur opposition à la création d’un Sénat. Leur retrait du parti a été marqué par leur participation à une manifestation pacifique de l’opposition, témoignant de leur engagement en faveur de la démocratie et de la gouvernance transparente.
Au-delà de son rôle politique, Simon Compaoré a occupé des postes de responsabilité au sein de l’Association des maires du Burkina Faso (A.M.B.F) et de l’Association internationale des maires francophones (AIMF).
En tant que deuxième vice-président chargé des relations extérieures du Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), Simon Compaoré a continué à jouer un rôle essentiel dans la vie politique burkinabè. En août 2017, à la suite du décès de Salif Diallo, président du MPP, Simon Compaoré est devenu le chef du parti par intérim, avant d’être officiellement élu président en mars 2020.
Cependant, le 26 septembre 2021, lors d’un congrès extraordinaire du MPP, Alassane Bala Sakandé a été élu président du parti, remplaçant ainsi Simon Compaoré. Malgré cette transition, Simon Compaoré a été nommé président d’honneur du MPP en reconnaissance de sa contribution et de son engagement.
Tout au long de sa carrière politique, Simon Compaoré s’est distingué par son leadership, son dévouement envers son pays et son engagement en faveur du développement du Burkina Faso. Son parcours, marqué par son long mandat en tant que maire de Ouagadougou, témoigne de sa capacité à gérer et à diriger avec succès une grande ville, ainsi que de sa volonté de servir le peuple burkinabè.
Simon Compaoré a joué un rôle clé dans le paysage politique burkinabè, contribuant à la démocratie, à la stabilité et au progrès de son pays. Son expérience et sa vision politique continuent d’influencer le paysage politique au Burkina Faso, et son héritage en tant qu’homme politique dévoué et respecté perdure.
En résumé, Simon Compaoré est un homme d’État burkinabè ayant occupé le poste de maire de Ouagadougou pendant de nombreuses années. Son engagement politique, son leadership et sa contribution au développement de son pays en font une figure importante de la scène politique burkinabè.
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